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Paloma López
Paloma López
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22 février 2007

exercises et théorie

http://www.etudes-litteraires.com/propositions-subordonnees.php

Excellent, grammaire

Introduction

La proposition est organisée autour d'un noyau verbal (le verbe étant le centre de la proposition). Il y a donc autant de propositions que de verbes "à un mode conjugué". Il existe deux espèces de propositions :

  • Les non-dépendantes :

    • On parle de proposition indépendante lorsqu'une proposition ne dépend d'aucune autre et dont aucune autre ne dépend (Il pleut.) ;

    • On parle de proposition principale lorsqu'une proposition ne dépend de rien mais dont dépend au moins une subordonnée.

  • Les subordonnées : elles sont dans la dépendance d'une proposition principale. On parle de subordonnée rectrice lorsqu'elle régit elle-même une subordonnée (L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme...)   

Les propositions subordonnées complétives

Les propositions subordonnées complétives s'opposent aux circonstancielles. Elles ne sont ni effaçables ni déplaçables. Elles assument les fonctions essentielles du nom et dépendent du mode du verbe de la principale. Parmi les complétives, on trouve :

  • Les conjonctives pures : elles sont introduites par que (Je souhaite que tu viennes.) et par ce que (Je m'attends à ce qu'il pleuve.) Elles peuvent assumer les fonctions de sujet (Qu'elle soit désespérée m'agace), de terme complétif (Il est regrettable qu'elle soit désespérée), d'apposition (Elle ne veut qu'une seule chose : que tu viennes demain), d'attribut (L'essentiel est que tu viennes), de complément du nom (Je ne condamne pas le fait qu'elle soit désespérée), de complément de l'adjectif (Elle est heureuse que le président du jury soit venu la féliciter), de complément d'objet direct (Elle m'a dit qu'elle viendrait à la fête) ou indirect (Je m'oppose à ce qu'elle vienne à la fête). Le subordonnant que n'assure aucune fonction dans la subordonnée ; il est sémantiquement vide et il est toujours placé en tête de la subordonnée.

  • Les interrogatives indirectes : la notion d'interrogation est lexicalisée dans un verbe d'interrogation (demander, s'enquérir, etc.) ou de recherche d'information (ne pas dire, ne pas savoir, etc.), qui constitue le support de la principale. L'énoncé sur lequel porte l'interrogation intervient sous la forme d'une proposition subordonnée, complément d'objet direct du verbe de la principale.

    • Totales : elles sont introduites par si : J'ignore si elle viendra à la fête. Si perd sa valeur hypothétique pour traduire l'idée d'un positif en cause.

    • Partielles : elles sont introduites par un déterminant interrogatif (Je me demande quelle heure il est), par un pronom interrogatif (Je ne sais pas qui est venu), par un adverbe interrogatif (Elle a demandé comment on obtenait une note supérieure à huit).

  • Les propositions infinitives : J'entends les oiseaux chanter. (= Je les entends chanter.) ou encore Voici venir le moment des résultats. Avec les verbes de perception (voir, apercevoir, écouter, entendre, regarder, sentir) et le présentatif voici (formé sur voir), l'infinitif peut constituer le centre d'une proposition. Il possède alors un support propre exprimé (les oiseaux et venir le moment des résultats), auquel s'applique le prédicat (chanter, voici). Le groupe les oiseaux chanter assume la fonction nominale de complément d'objet direct du verbe principal.



M. Riegel, J.-C. Pellat et R. Rioul, Grammaire méthodique du français, P.U.F.


http://public.sogetel.net/rthibaudeau/Francais/Chap_11d.htm

Exercises, propositions subordonnées en gral. Très intéressant. Avancé

http://www.espacefrancais.com/subordonne.html#top

grammaire avec des exemples. Excellent.

II. Les propositions subordonnées conjonctives:

1. Définition:

Sont dites propositions subordonnées conjonctives les propositions subordonnées qu’introduisent une conjonction (que, quand, puisque, comme) ou une locution conjonctive de subordination (alors que, parce que, pour que, bien que, si bien que, etc.).

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2. Fonctions des subordonnées complétives:

On distingue :
les subordonnées conjonctives complétives, introduites par que, à ce que, de ce que, qui, le plus souvent, complètent un verbe et jouent le rôle d’un complément d’objet (direct, indirect ou second) ;
Par exemple: Chacun sait que chat échaudé craint l’eau froide.
les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par les autres conjonctions ou locutions conjonctives, qui permettent d’établir entre la principale et la subordonnée un rapport temporel (expression du temps) ou logique (expression de la cause, de la conséquence, du but, de l’opposition, de la condition, de la comparaison) et jouent ainsi le rôle d’un véritable complément circonstanciel.
Par exemple: Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
Voir ces subordonnées dans cette page http://www.espacefrancais.com/circonstanciel.html

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III. Les propositions subordonnées complétives sujets:

1. Formes et mots subordonnants:

La subordonnée sujet peut être:
— Une proposition introduite par la conjonction que après un verbe de forme impersonnelle.
Par exemple:
Il faut que j'aille.
— Une proposition introduite par que en tête de phrase.
Par exemple:
Que tu aies gagné ce concours me remplit de joie.
Il y a subordonnée sujet commençant par que, si, comme, quand... placée après la principale mais annoncée en tête de la phrase par un des pronoms démonstratifs neutres:
ce, ceci, cela, ça.
Par exemple: C'est étonnant comme elle a grandi.
— Une proposition introduite par que après certaines expressions comme: d'où vient?, de là vient, qu'importe, peu importe...
Par exemple:
 D'où vient que nul n'est content de son sort?
— Une proposition introduite par un des pronoms relatifs indéfinis: qui, quiconque.
Par exemple: Qui veut la fin, veut les moyens.

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2. Emploi du mode:

Le verbe de la subordonnée se met:
A l'indicatif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance.
Après le verbe se sembler que, on met généralement l'indicatif. Après il semble que, on met l'indicatif ou le subjonctif selon que l'on exprime avec plus ou moins de certitude.
Par exemple:
 -- Il semblait bien que c'était la haine qui faisait parler Françoise.
-- Il semblait que les forces révolutionnaire dûce triompher
.

Au subjonctif:
• Après les verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, la possibilité, le doute, l'obligation ou un sentiment personnel.
Par exemple: Il faut qu'on soit sincère.
• Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance et exprimant un sens négatif, interrogatif au conditionnel.
Par exemple:
Est-il sûr que Michel ait commis une pareille erreur?
• Quand la subordonnée introduite par que est placée en tête de la phrase.
Par exemple: Que le printemps vienne.

Au conditonnel:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance lorsqu'on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Il en est de même dans la proposition sujet introduite soit par que après d'où vient?, qu'importe..., soit par un des pronoms relatifs indéfinis: qui ou quiconque.
Par exemple: Il est évident que vous feriez ce travail.

A l'infinitif:
Le verbe de la subordonnée sujet est parfois à l'infinitif accompagné par son sujet propre.
Par exemple: Un citoyen trahir son pays, cela mérite un châtiment.

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